Mon Top 2 De Mes Mangas Préférés :
1) Dragon Ball Z :
Dragon Ball est sûrement le plus célèbre des shônens. En effet, qui ne se souvient pas d’avoir vu les personnages les plus forts jamais inventés avec leurs cheveux hirsutes et leurs boules de feu phénoménales capables d’atomiser une planète. Ce manga comptant 42 volumes est surtout réputé pour avoir été largement diffusé chaque semaine pendant de longues années sur le Club Dorothée et a eu le mérite de mieux faire connaître le monde du manga à la France.
Dragon Ball a été créé par Akira Toriyama en 1985 sur la base d’un conte chinois appelé « le roi des singes ». On y retrouve de nombreuses références comme le nuage magique, l’éventail magique ou le bâton qui grandit mais le héros est désormais un humain avec une queue plutôt qu’un singe comme dans le conte. Dragon Ball a duré dix ans jusqu’à 1995 et est en fait découpé en deux parties : Dragon Ball et Dragon Ball Z.
Dragon Ball raconte l’histoire de Sangoku, un jeune garçon au caractère très joyeux possédant une queue de singe ainsi qu’une force incroyable. Sangoku s’élève tout seul depuis la mort de son grand-père dans un coin perdu du monde ce qui en fait un ignorant total des choses de la vie et un grand naïf. Un jour, il rencontre Bulma, une jeune étudiante à la recherche de 7 boules de cristal magiques (les Dragon Balls) qui une fois réunies permettront d’invoquer un dragon géant ayant le pouvoir d’exaucer n’importe quel souhait ou presque. C’est le début des aventures pour Sangoku qui va rencontrer sur le chemin de nombreux alliés ou ennemis lui permettant de s’entraîner et de devenir toujours plus fort.
Dragon Ball est un shônen très réussi grâce à un graphisme clair et fluide, un humour omniprésent et à des personnages charismatiques. Qui ne se souvient pas de Tortue Géniale, le vieux maître pervers de Sangoku obsédé par n’importe quelle jolie fille et inventeur du mythique kaméhaméha. Dragon Ball est un manga vraiment très bon tout en restant dans les normes du genre et Akira Toriyama a été très intelligent en l’orientant dans une autre direction à partir de sa moitié pour ne pas s’enliser dans une histoire trop répétitive et produire quelque chose encore jamais réalisé avec Dragon Ball Z.
DBZ est devenu culte parce qu’Akira Toriyama a réussi en quelque sorte à s’auto-parodier. Les combattants étaient déjà très forts dans Dragon Ball et cette caractéristique a réussi à être poussée à son maximum pour Dragon Ball Z. DBZ montre les personnages les plus forts jamais créés devenant toujours plus puissants au fil des batailles. L’histoire a d’abord évolué. Elle commence avec l’arrivée d’un être extraterrestre sur la terre, le frère de Sangoku qui serait de la race des saïyens. C’est le commencement d’une histoire qui dépasse les frontières de la Terre avec des voyages jusqu’au fin fond de l’espace ou au paradis.
DBZ raconte en fait quatre grandes histoires avec des adversaires toujours plus monstrueux et plein de nouveaux personnages comme par exemple Végéta, adversaire puis allié de circonstance de Sangoku. L’humour est plus mis de côté pour laisser place à des combats apocalyptiques. A ce niveau, l’histoire avec Freezer est la moins bonne, trop longue à se dérouler et pas assez drôle. Mais Akira Toriyama a réussi à redresser brillamment la barre lors de la partie contre Boo (la dernière) grâce au retour d’un humour omniprésent et auto-parodique.
L’anime est aussi monstrueuse mais surtout par la longueur du déroulement de l’histoire. Je crois qu’il y a eu plus de 300 épisodes en tout parce que comme souvent, pour ne pas rattraper le manga, les créateurs de l’anime ont fait leur possible pour ralentir le scénario. On pouvait manquer quatre ou cinq épisodes et en fait n’avoir rien raté. Mettre deux épisodes pour faire un kaméhaméha, c’est vraiment trop long. C’est dommage parce que l’histoire était vraiment sympa et que c’est toujours rigolo de voir à l’écran avec les couleurs tous ces affrontements mémorables, ces kaméhaméhas surpuissants ou la transformation en super saïyen.
Dragon Ball a maintenant un statut culte grâce à son humour, à ses personnages géniaux mais aussi grâce à l’univers particulier et incroyablement riche qu’Akira Toriyama a réussi à créer. D’ailleurs, tous les éléments présents dans le manga et dans l’anime sont très bien recensés dans le dictionnaire de Dragon Ball que tout fan se doit d’avoir. Le nombre de produits dérivés provenant de cette série est aussi incalculable entre jeux vidéo et cartes téléphoniques. Aujourd’hui, l’adaptation à Hollywood de Dragon Ball est très largement envisagée ce qui prouve l’impact qu’a eu cette série sur toute une génération. Alors, à quand un kaméhaméha contre un Final Flash sur grand écran ? Pour bientôt j’espère.
2) One Piece :
Notre héros s’appelle Monkey D. Luffy (enfin entre nous on peut l’appeler Luffy) et vit sur une petite île, dans un petit village du nom de Fushia (aucun rapport avec la couleur). Comme tout gamin qui se respecte, Luffy veut devenir pirate.
Ainsi c’est par tous les moyens qu’il essaye de convaincre le capitaine Shanks le Roux, de passage sur l’île, de le prendre dans son équipage(allant jusqu’à se couper la joue, d’où sa balafre). Pourtant c’est bien cette rencontre qui va bouleverser le destin de notre jeune héros. Shanks le Roux revenait d’une expédition et avait rapporté avec lui un des fruits du démon : le fruit du caoutchoutier ( le gomu gomu fruit), dont les vertus était de conférer à quiconque le mangerait la possibilité d’avoir un corps élastique. Bien sûr comme on s’en doute Luffy mangera ce fuit.
En revanche, celui qui avale un fruit du démon est condamné à ne plus pouvoir nager ( le comble pour un pirate). C’est d’ailleurs ce petit soucis qui amènera le capitaine Shanks le Roux à sacrifier son bras en allant sauver Luffy de la noyade et d’un monstre marin. Shanks confiera son chapeau de paille à Luffy avant de reprendre la mer en lui disant de devenir un fier pirate. Et voilà une histoire était née.
Quelques années plus tard, on retrouve notre jeune héros entraîné, ayant tiré parti des pouvoirs qui lui ont été donnés par le fruit du démon, sur les flots et prêt à devenir le seigneur des pirates. Bien sur, comme dans toute quête qui se respecte, le héros par à la recherche de compagnons, donc ici d’un équipage, car un seigneur des pirates sans équipage ça fait un peu tache. Les 8 premiers volumes sont donc consacrés à cette quête, agrémentée de péripéties en tout genre (de spectaculaires scène de combats), et qui donnera un équipage réduit mais efficace avec Luffy comme capitaine, Zorro un combattant hors pair (il se bat avec 3 sabres dont un dans sa bouche et c’est pas une blague), une excellente et charmante navigatrice : Namy, un excellent et couard de tireur : Pipo, et enfin pour compléter cette belle brochette… un cuistot en la présence de Sandy.
A la fin du volume 8, notre équipage étant complet, Luffy met donc voile sur La Route de tous les Périls dans le but de récupérer One Piece : le fameux trésor cacher par le défunt seigneur des pirates.
Je trouve que graphiquement l’auteur est très doué et possède un style particulier qui le démarque des autres productions classiques en matière de manga. Ainsi, on peut aussi noter la qualité des décors de fond du manga souvent très détaillés et diversifiés. Un point positif supplémentaire est à donner à l’éditeur qui livre une oeuvre de bonne qualité agrémentée de petits bonus qui font la différences : croquis, interviews du créateur, anecdotes et commentaires un tous genres. De plus, placer un manga dans un univers de pirates est une trouvaille géniale car cela permet de renouveler le genre des mangas pour garçons (Hunter X Hunter, Shaman King, Rave, Dragon Ball…).
Mais attention, car One Piece n’est pas seulement un manga bien dessiné avec une histoire qui tient la route. C’est aussi et surtout des héros qui ont une classe infinie et un style bien particulier. Il suffit pour s'en, rendre compte de regarder le personnage de Luffy s’affirmer tout au long de la série !
Si avec ça vous n'êtes toujours pas convaincus voilà un chiffre qui pourrait vous faire changer d’avis : 2400000 ! C’est le nombre de vente de un des derniers volumes de One Piece (le numéro 24 ) sorti au Japon : un record.
En France on n'en est malheureusement qu’au volume 23.
Enfin, je ne serait que trop vous conseiller l’adaptation télévisée de cette série (si vous savez lire l’anglais) qui reste très fidèle au manga que ce soit dans la qualité graphique, l’histoire mais aussi la qualité. En effet, l’anime reste très dynamique et pas le moins du tout ennuyeux car contrairement à certaines séries comme Dragon Ball Z ou Naruto, les combats ne durent pas plusieurs épisodes.
Alors bonne lecture ou bon visionnage.
Prenez le temps de lire, ces résumés donnent envie de découvrir ces deux mangas !